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  • Photo du rédacteurLara

L'ÉCHO DE L'EGO

Dernière mise à jour : 28 janv.

Ce matin, je prends le train.

 

Ce train pourrait être n’importe quel train dans n’importe quelle ville.

 

Ce matin, dans une gare de Thaïlande j’attends un train, avec en poche mon billet avec un numéro de place : le 26.

 

Je monte dans le train et je cherche « ma » place. Sur « ma » place numéro 26, se trouve déjà assise une dame Thaïlandaise.

 

J’aurais pu m'assoir sur une autre place et lui sourire, oui mais voilà, je veux « ma » place, la numéro 26.


Une fois mon sac rangé au dessus de mon siège, j’essaie de lui expliquer qu’elle est sur la place, que c’est la mienne et qu’il faut qu’elle parte.

 

Elle ne bouge pas et vrai de vrai à cet instant-là je me sens irritée avec une une bonne dose de colère et sûre d'être dans mon bon droit. De mauvaise grâce je prends un autre siège.




 

Quelques heures plus tard, je comprends que cette histoire de place c'est surtout une histoire d'ego.


Vite fait, je reviens sur le terme d’ego, souvent vu comme le négatif du négatif mais ce n’est pas forcément aussi tranché.

  

Il se construit dans notre enfance pour nous donner une identité, nous forger une carapace et nous protéger du monde extérieur. Il naît d’une pulsion de nous garder en vie.



Et moi, ce matin ma pulsion de défendre « ma » place qui n’a pas toujours le numéro 26 m’a montrée combien il fallait ralentir.

 

Et comme l’écrit, Yongey Mingyur Rinpoche : « Nous ne sommes pas condamnés à revenir éternellement sur nos pas ».

 

Nous pouvons peu à peu nous détacher de nos réactions « protectrices » et cultiver une attitude susceptible de réduire notre souffrance à venir.



Mon "singe ego" et moi-même t'embrassons bien fort.




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