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LA KINÉSIOLOGIE : UN VECTEUR POSITIF

Dernière mise à jour : 29 sept. 2020

Voilà plusieurs mois que je ne vous parle plus de mon travail en kinésiologie.

C'est chose faite !

Cette semaine, une amie m’a demandé un rendez-vous pour une séance en Kinésiologie appliquée.

J’ai eu envie de la partager avec vous, pour porter un message important :

Nous ne sommes pas ce que nos coups de déprime font de nous.

Ces états dépressifs peuvent être cycliques, saisonniers, déclenchés par des situations pénibles et qui durent (deuil, rupture, relation amoureuse ou professionnelle abusive), ou s’inviter à tout moment sans même frapper à la porte.

Quand mon amie Pauline (nom fictif) arrive, je vois dans ses yeux de la force et de la tristesse. Nous nous connaissons depuis un moment, Pauline est venue me voir la première fois il y a quatre ans. Depuis une véritable relation de confiance et d’affection nous lie.

Cette fois-ci comme à son habitude, avec humour et un certain recul Pauline m’explique la situation afin que nous commencions la séance de travail.

Dimanche dernier a été pour elle et son chéri ce qu’on peut appeler une journée catastrophe. Quand je lui demande plus de détails, elle m’explique l’objet de son "pétage de plomb" :

Son chéri s’est proposé de lui faire un goûter avec Tiramisu et café liégeois.

Jusque-là, pas de problème, sauf qu’en le préparant il a laissé dans l’évier les capsules de café et un peu de Tiramisu renversé sur le comptoir de la cuisine.

Puis, comme si cela ne suffisait pas, elle ne retrouvait plus la télécommande qui s’était coincée entre les coussins du canapé.

C’est à ce moment là que mon amie a complètement perdu le contrôle, et s’en est pris sévèrement à son chéri en le traitant de nombreux noms d’oiseaux exotiques pas faciles à entendre.

En me racontant la scène Pauline m’explique que c’était comme si elle se voyait faire, sans pouvoir réagir, comme si elle était à côté de son corps, elle sentait les mots durs et les insultes passer par sa bouche sans savoir comment arrêter cette effusion verbale.


Bien sûr Pauline après cette perte totale de contrôle a filé pleurer dans sa chambre laissant son compagnon hagard et en colère.

Bien sûr Pauline a essayé de rattraper la situation avec son chéri, mais pour lui c’était difficile, il avait du mal à revenir vers elle.

Voilà pourquoi mon amie m’a demandé un rendez-vous.


Je lui offre un café, nous laissons l’émotion retomber et Pauline me parle du mal être qui s’installe depuis des jours en elle, de ses pertes de contrôles et de la souffrance qu’elle ressent.

Pauline était agacée pour un rien depuis plusieurs jours, elle s’est même vu courser un livreur de pizza en voiture en mode justicier de la route parce qu’il lui avait refusé une priorité sur un rond point.


Et je peux vous assurer que mon amie Pauline est une femme de 30 ans formidable, cadre commerciale dans une grande entreprise, qui boit des coups en plaisantant les vendredis soirs avec ses copines, et laisse facilement et avec le sourire sa place dans les transports en communs. Aussi "normale" que vous et moi.


La kinésiologie est pour moi un outil formidable de connaissance de soi, mais surtout un moyen sûr pour remonter à la source du problème. Comme l’équipe Sherlock Holmes et Watson, nous allons faire la liste de toutes les situations qui ont pu déclencher Pauline, que nous allons ensuite "tester en kinésiologie appliquée" pour permettre à Pauline de remettre de l’ordre dans ses idées et du sens à cette situation.


La première question que nous testons est : "depuis quand te sens-tu sur les nerfs ?"

Question après question, nous arrivons à la période de Noël et plus précisément à l’arrivée de sa maman pour les fêtes.

Pauline vient de trouver l’élément déclencheur. Pourtant cela ne la met pas à l’aise, car elle trouve sa maman adorable, même d’une gentillesse extrême, mais dans le même temps elle l’exaspère souvent sans qu’elle sache pourquoi, et quelques jours ensemble suffisent pour que Pauline se retrouve sur les nerfs.


Ensuite nous démêlons les fils de cette histoire.

Pauline prend le temps de retrouver les situations qui ont été conflictuelles pendant le séjour de sa mère.


La situation repérée par le test de kinésiologie est une histoire de crêpes…

Pauline voulait faire plaisir à sa mère et à son chéri en faisant pour le diner des crêpes jambon / fromage. Du tac-au-tac sa maman lui dit qu’elle, elle fait des crêpes au saumon "vraiment formidables »…et voilà, par cette simple petite remarque, toute la soirée de Pauline est gâchée.


Nous essayons de comprendre pourquoi. Pourquoi cette simple réflexion l’a mise dans cet état. (Ce n’est pas la seule du séjour mais c’est celle qui est référente pour notre séance). Et bien simplement parce que Pauline et sa maman portent une blessure commune : Le besoin d’être parfaite.


Pauline venait de pointer deux faits importants pour elle. Le premier : ce qui la déclenche chez sa mère ce n’est pas ce qu’elle fait ou dit, mais la blessure du besoin d’être parfaite qu’elles ont en commun. Progressivement, grâce aux questions testées, Pauline se souvient que sa grand-mère maternelle était toujours en train d’humilier sa fille qu’elle traitait d’incapable. C’est donc une blessure transgénérationnelle profonde qui se pérennise encore aujourd’hui pour la maman de Pauline.

Quand Pauline prend la mesure de cette blessure maternelle, elle réalise vraiment sa propre détresse de toujours vouloir être parfaite et reconnue, alors que profondément elle ressent le manque d’estime d’elle-même.


Pour finir notre séance, nous aurons trois rééquilibrages issus de la kinésiologie appliquée : des mouvements oculaires, un rééquilibrage sur le méridien du coeur et la rédaction d’une phrase positive que Pauline devra se répéter en méditation et reprendre à chaque fois qu’elle aura l’impression de perdre pied.


Tout ce travail n’est pas magique, il est le fruit d’un savoir abouti en kinésiologie appliquée, mais aussi de la décision que Pauline a prise avec elle-même : devenir la personne qu’elle est vraiment au fond d’elle.






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