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Photo du rédacteurLara

VICTIMISATION

A la lecture du Blog, on pourrait croire qu'en Kinésiologie Essentielle les résultats sont rapides et faciles. Les résultats spectaculaires existent, c'est vrai. Pour certaines situations cristallisées, le déblocage effectué constitue un changement radical, une sorte de prise de judo physiologique qui change la donne en quelques instants.

Toutefois, si la Kinésiologie Essentielle soigne mal de dos, angoisses, insomnies, migraines et autres maux, rien ne se fait sans la participation du patient. Le mieux-être que vous souhaitez, c'est vous qui en êtes l'auteur(e) même si je vous aide à faire le pont avec lui en désactivant les blocages, en identifiant les blessures et en vous aidant à y mettre le baume. Qu'est-ce qui s'oppose à ce dynamisme ? La tendance à la victimisation.


Kinésiologie, bien-être et santé

J'ai eu en séance un client en pleine victimisation, et pour lequel il m'a semblé ne pas pouvoir faire grand-chose. C'est en m'interrogeant sur son cas – les insuccès sont assez rares pour m'inviter à en creuser les raisons – que cette réflexion est née, parce qu'au fond nous souffrons tous de victimisation. La kinésiologie comme méthode de rééquilibrage fonctionne pratiquement avec tous, parce que tout le monde est doté d'un corps physique à rééquilibrer, de même que tout le monde à deux bras, deux jambes, des muscles... et éprouvera le profit d'un bon massage.

Cependant la Kinésiologie Essentielle propose bien plus qu'un rééquilibrage. Cette méthode si performante, qui traite tant les problèmes relationnels que les tracas physiques et psychologiques – je ne parle pas de pathologies extrêmes – quelles sont ses limites ? Y-a-t-il des gens pour qui ça « ne marchera pas » ? Et pourquoi ?


Les victimes bénéficient de l'attention sociale

Oui, il y a des gens que l'on ne peut pas aider. Ce n'est pas parce que les protocoles sont mal fait, c'est parce qu'il est impossible de les mettre en œuvre : la porte est fermée. John Fire Lame Deer, un homme-médecine Sioux-Lakota de la fin du XXe siècle, disait ceci : « Pour soigner quelqu'un, il faut qu'il y ait un peu de sacré en lui ». Combien de nos contemporains ont à ce point étouffé leur dimension intérieure qu'ils ne sont plus en mesure d'évoluer ? Je l'ignore, mais parfois je rencontre des gens que je ne peux pas aider et c'est cela que je vois, à travers un double travers:

  • Ils assument un statut de victime et s'y complaisent parce que ça demande peu d'efforts : si leurs souffrances viennent des autres, n'est-ce pas aux autres d'y mettre fin ? A travers cette tendance à se sentir victime, ils bénéficient d'un statut social exagéré.

  • Etant démobilisés, ils viennent à moi comme des consommateurs. Ils me disent en somme: ''Vous avez une technique qui amène un mieux-être. Alors, utilisez-la : faites-moi du bien ! ''. Sans imaginer une seconde qu'ils sont participants de ce travail.


Victimisation ? C'est très tendance...

Nous sommes tous victimes de victimisation, c'est dans la mentalité ambiante. Quand on regarde bien, on se rend compte que le système vous absorbe si vous êtes victime (vous devenez chômeur, accidenté, dépressif, non-imposable, subventionné... vous avez un statut), sinon il vous ignore... C'est la preuve d'un état d'esprit. Nous sommes imprégnés de cette invitation à la victimisation.

En Kinésiologie Essentielle le respect de la liberté est vissé à la méthode. Si la personne choisit de se voir perpétuellement la victime passive des autres, ou de son enfance malheureuse, de son travail, de sa concierge, etc. je ne peux pas faire grand-chose. Je l'invite alors à laisser de côté la victimisation dans la mesure du possible afin d'adopter un état d'esprit plus dynamique, celui d'une ardente mobilisation personnelle.

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